Les rafales de vent le matin fait tourbillonner les eaux au dessus du lac.
Je suis ravi d'avoir investi dans cette bonne tente sinon je n'aurai pas dormi de la nuit tellement le vent était puissant. Il s'est levé dans la nuit et battait la tente avec fracas.
Il est tout juste impossible de faire du vélo dans ces conditions. Même pousser Jitensha devient impossible dans ce virage ou l'air s'engouffre violemment. Je peine à simplement retenir Jitensha pour ne pas qu'il s'effondre. J'avoue que je n'ai jamais fait du vélo dans pareils conditions.
Dès que le vent faibli, j'en profite pour m'échapper de ce courant d'air.
Pour une fois, les moutons ne sont pas dans les champs mais sur le lac.
Content de quitter cette piste pour le bitume. Des arbres sont ça et là vautrés sur la chaussée.
Le bitume et la piste jouent à cache cache pendant quelques dizaines de km.
Le bitume est de retour pour de bon, pas comme le ciel bleu.
Ce n'est qu'un enchaînement d'averses et de ciel bleu. J'adore. On ne s'ennuie pas ici avec le temps pendant le printemps.
Me voici à Wairoa, une petite ville cotière.
Et voici l'endroit le plus inhospitalié de toute la côte. Je voulais avoir un repas bien copieux qui fera office de déjeuner et de diner à la fois (euh, est-ce que le mot luner existe déjà, entre le lunch et le diner ?) et qui sera essentiellement très gras. A gerber !
A l'office du tourisme, on me dit que peu de cyclistes prennent cette route car elle est très dangereuse. J'adore comment ils sont alarmistes ici (ou peut être que cette femme avait des parts dans la société de chemins de fer kiwie).
Alors que je me dis qu'il faudrait que je commence à trouver un endroit pour dormir, je vois ce petit panneau "Waihua Road Beach". Une petite piste me mène à ce lieu magique dans ces couleurs de fin de journée.
Comme vous pouvez le voir aux nombres de photos prises, j'ai adoré ce petit coin.
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