jeudi 27 juin 2013

Nau mai aere ki Aotearoa

22 heures de vol avec un bref stop de 2 heures à Kuala Lumpur. Voilà ce qu'il en est pour passer de la France à l'autre bout du monde. Une journée. Une toute petite journée. Quand on pense qu'il y a peu, il en valait plusieurs mois de navigation en bravant les océans et leurs vicissitude pour se rendre sur cette terre perchée au milieu d'un océan, bien trop basse vue sur une carte du monde française pour être remarquée. Désormais, une simple journée de voyage est nécessaire pour s'y rendre. Bien trop court (surtout pour regarder tous les films mis à disposition dans l'avion).
Dans la file d'attente qui mène au passage en douane, je m'empiffre d'amandes grillées. Non pas que j'ai faim (très loin de là vu la quantité gargantuesque des plats durant le vol et leurs fréquences) mais j'avais omis que les produits de ce genre sont prohibés en pays insulaire. Je tente une distribution de cette délicieuse graine mais les gens me lancent des regards similaires à celui qui tente une arnaque. Pour lever le doute, j'en mange devant eux (leur prouvant qu'ils ne seront pas empoisonnés avec) et les rassure d'un Don't worry, it's for free qui n'enlève pas ce regard belliqueux de leur faciès encore endormi. Tant pis. Seul un groupe de jeunes Français s’apprêtant à vivre le stage d'ingénieur le plus lointain de leur vie m'aident à en finir avec ce sachet.
Un simple tampon d'entrée du territoire est apposé sur mon passeport, en face du majestueux visa kirghiz. Un peu juste pour un visa travail-vacances valable un an. Bizarre. J'espère que le douanier n'était pas lui non plus endormi...
J'avais un mauvais pré-sentiment quant à la récupération de mes bagages sur le carrousel comme ils disent ici (bien mieux que notre tapis roulant). Je voyais déjà un bagage manquant, quelques effets disparus dans l'un d'eux ou pire, une blessure sur Jitensha. Mais cette intuition fut fort heureusement fausse.
Après un einième controle (celui ci servait à vérifier que ma tente n'était pas remplie d'une terre qui ne serait pas néo zélandaise), je retrouve mon ami Wil qui m'attend déjà depuis une heure. Jitensha entre parfaitement dans le coffre de son break qui nous emmène dans la banlieue chic de Saint Heliers, à l'est d'Auckland. Je ne trouverai de Tami, sa copine, que ce petit message qui me rappelle qu'elle est Japonaise : Welcome to Auckland !! See you tomorrow Nico !!


2 commentaires:

  1. On te garde des amandes grillées pour ton retour alors.
    Les Delacs d'Argentan

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    1. Ah bah oui, je veux bien. J'étais trop dégoûté !
      Encore merci, elles étaient vraiment délicieuses (vous m'en aviez vraiment donné la dose)

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